Appel à la repentance et à la restauration
Il y a des textes dans la Parole de Dieu qui, mis côte à côte, dessinent une fresque bouleversante de l’amour, de la justice et de la grâce. De l’ancien sanctuaire d’Israël aux lettres des apôtres, une voix se fait entendre, claire et urgente : repens-toi, reviens, dépose tout à la Croix.
Le Jour des Expiations : Préfiguration du sacrifice ultime
Dans Lévitique 16, Dieu établit un jour à part, le Yom Kippour, le Jour des Expiations. C’était le seul jour de l’année où le grand prêtre pouvait entrer dans le lieu très saint, avec le sang d’un sacrifice, pour faire l’expiation des péchés du peuple.
Ce rituel solennel pointait déjà vers quelqu’un de plus grand, un sacrifice parfait : Jésus-Christ, notre Grand Prêtre céleste. Il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire éternel, non avec le sang des animaux, mais avec Son propre sang. Et par Lui, nous avons un accès direct à Dieu. Quelle grâce !
Mais cette grâce appelle une réponse : la repentance sincère.
La sainteté : pas seulement un mot, un appel
Dans Lévitique 17 et 18, Dieu rappelle que la sainteté n’est pas réservée au culte, mais doit toucher toute notre vie. Nos relations, nos décisions, notre manière de vivre… Dieu est Saint, et Il nous appelle à l’être aussi.
Quel domaine de ta vie as-tu réservé pour toi-même, refusant encore de le sanctifier ?
Ézéchiel : Dieu cherche quelqu’un…
Dans Ézéchiel 22, Dieu expose les péchés de Jérusalem et déclare :
« Je cherche un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant Moi… mais je n’en trouve point. »
Dieu cherche encore aujourd’hui. Il cherche un cœur brisé, un cœur qui pleure le péché, un cœur prêt à se tenir à la brèche. Il ne cherche pas la perfection, Il cherche la vérité dans le cœur.
Justifiés par la foi seule
Dans Romains 3 et 10, Paul abat tous les faux espoirs : personne ne sera justifié par ses œuvres. La seule porte du salut, c’est Jésus. Et cette porte s’ouvre à tous ceux qui croient et invoquent Son nom.
Tu n’as pas à mériter le pardon. Tu dois juste venir et croire.
Discipline et restauration : un amour ferme
Les lettres aux Corinthiens nous rappellent une vérité trop souvent oubliée : l’Église doit être un lieu de vérité et de grâce. Elle ne peut pas tolérer le péché… mais elle doit aussi être le premier endroit où le pécheur dans la repentance trouve les bras ouverts.
Dieu ne nous expose pas pour nous humilier, mais pour nous restaurer.
Christ : le Maudit devenu notre bénédiction
En Galates 3, Paul déclare une chose renversante :
« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous. »
Ce que tu méritais, Il l’a pris. Ce que tu ne méritais pas, Il te l’offre. Dépose ta honte, ta culpabilité, ta rébellion à la croix. Ne la porte plus. Christ l’a déjà portée.
Un sacrifice parfait pour un peuple imparfait
L’épître aux Hébreux (7-10) élève nos regards vers la gloire du Christ. Son sacrifice est unique, parfait, suffisant. Il ne faut plus d’offrande. Il faut un cœur qui dit :
« Me voici, Seigneur. Je viens. Je me repens. Je me donne. »
Aujourd’hui, entends Sa voix
Ces textes nous réveillent. Ils nous montrent que :
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- Le péché est réel et grave.
- Dieu est juste et ne le tolère pas.
- Mais Dieu est aussi plein de grâce, lent à la colère, riche en bonté.
- Jésus a tout accompli.
- Et toi, que vas-tu faire de ce sacrifice ?
Dépose tout à la Croix.
Marche dans la repentance.
Dépose ta double vie.
Abandonne ton orgueil spirituel.
Lâche tes blessures, tes chaînes, tes masques.
Abandonne tes luttes secrètes, tes péchés cachés.
Dépose même tes bonnes œuvres… et reçois la justice de Christ.
Un cri s’élève aujourd’hui : Repens-toi. Reviens. Il t’attend.
Et si aujourd’hui devenait ton Yom Kippour personnel ? Pas un jour religieux, mais un cœur brisé qui revient à la maison.
Jésus t’attend à la croix.
